5/14/2015

Repos et arrêt de travail


Ça y est, je suis officiellement en arrêt de travail demain! Le docteur m’arrête à 24 sa (début du 6e mois) pour les risques de prématurité des bébés. Je me repose donc (heureusement pour moi, il y a des postes débrouillés à la télévision, c’est moins ennuyant!).

Comme ça, de l’extérieur, ça semble agréable être arrêtée de travailler, être au repos (et je serais sans doute la première à m’imaginer faire la belle vie si ce n’était pas ma situation). Par contre, la réalité est toute différente. Oui, c’est vrai, je ne travaille pas. Oui, c’est vrai, je me repose... Mais! Jour après jour, j’ai de plus en plus de difficulté à marcher, c’est flagrant (et je parle de distance de 4-5 pas). C’est complètement fou, mes jambes tremblent et ne me supportent plus. Sans parler des douleurs qui s’y attachent d’un peu partout, les enflures, les ligaments qui tirent, etc. Donc je reste sur le sofa, en essayant de trouver une position confortable. Et confortable c’est un grand mot avec mon 45 lb en surplus, j’ai beau être entourée de coussins, ça tire toujours quelque part (sans parler des nombreuses contractions). Je suis donc « assise » (ou semi-couchée) dans mon salon, à regarder le beau temps par la fenêtre, à écouter la télévision. Ou naviguer sur le net (vive les écrans!).

Ah, aux prochaines épiceries on devra revoir le frigo parce que me rendre à la tablette du bas, c’est maintenant impossible (j’ai idée d’y mettre tout ce que je déteste ou ce que j’aime trop). Et mis à part le sofa et les toilettes, le frigo est mon unique destination dans ma journée. Mais je ne peux qu’y prendre des aliments déjà préparés, impossible de rester debout à concocter des petits repas. Vraiment, ce n’est pas évident de porter des jumeaux. Mon arrêt de travail tombe donc à point, parce que si j’ai de la misère à vivre sur mon sofa, imaginez comment je me sentais au bureau.

N’empêche que j’ai vraiment l’air pessimiste, mais c’est une situation temporaire, je pense à tous ceux qui vivent des situations difficiles de façon permanente, et dans le fond, je suis chanceuse que ce ne soit que pour un temps. Et chanceuse d’avoir deux beaux grands garçons dans la maison et deux petits garçons dans le bedon. Et l’Homme s’occupe super bien de moi, des garçons, de la maison (et de mes humeurs, chialages et toutes mes demandes).

Bref, je suis maintenant au repos!
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